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Cela faisait bien trois ans que nous n’avions rien entendu quoi que ce soit en provenance de John Shananigans, alimentant un grand courant de spéculations et rumeurs. Un blogger de Bozeman, Montana, a raconté avoir entendu un rythme lui paraissant familier (« taka- taka taka-taka taka-taka „grunt“) en provenance d’une cuisine d’un restaurant routier. Quand il abandonna son poulet frit pour aller enquêter, il trouva la cuisine vide de toutes preuves, excepté une bouilloire encore brulante et bouillante, encore vibrante des coups d’un batteur mysterieux, ainsi qu’une unique chaussure bleue.
Une seconde dépèche en provenance de Tierra del Fuego nous raconte l’histoire d’un guide de randonnée ayant découvert un ensemble de coupures sur un arbre tombé au sol, on aurait cru à première vue qu’elles provenaient d’un castor, mais l’analyse du laboratoire démontra qu’il s’agissait de l’écriture précise d’une mesure à 16 temps avec cymbale, caisse claire et clap. Encore une fois, une flaque de boue avait préservé quelques empreintes de pas, un pied dépourvu de chaussure…
Le troisième indice troublant nous est venue d’un participant à un jeu de télé-réalité façon Koh Lanta, en effet, une candidate nommée Jane Doe aurait entendu ce qui sonnait comme des rythmes jazzy frappés sur des noix de coco, suivis par des plaintes étonnantes et des claquements. La participante aurait donc écarté les buissons pour tomber sur deux humains extrêmement hirsutes, l’un donnant la fessée à l’autre.
Etait il possible que ces morceaux proviennent de quiconque autre que John Shananigans? Ayant fait le lien entre la marque de la chaussure retrouvée ( une basket dont l’artiste ne se séparait jamais ) et sa taille exacte, Circus Company a décidé qu’il serait d’intérêt publique de les dévoiler au grand jour. Le public saluera très certainement cette initiative…
It’s been three years since we’ve heard anything from John Shananigans, fueling a rising tide of speculation and rumor. A blogger in Bozeman, Montana writes of hearing a familiar swung rhythm (« taka- taka taka-taka taka-taka „grunt“) wafting from the kitchen of a truck-stop diner; when he abandoned his chicken-fried steak and went to investigate, however, the kitchen was empty save for two clues: an enormous kettle buzzing and vibrating, as though still humming from the shocks of some unknown drummer—and a lone blue shoe.
From Tierra del Fuego comes another report, this time from a trekking guide who discovered a curiously symmetrical set of markings on a fallen tree. They were clearly made by beavers, but later laboratory analysis showed them to be the precise rendering of a 16th-note hi-hat/snare/handclap pattern. Nearby mudflats preserved a lone set of footprints: one bare, the other apparently shod in some kind of athletic footwear.
Finally, a participant on a Survivor-style reality show recounts a similar story. (Titled Bora Bora Botox, the program forced cast members to devise homeopathic cosmetic enhancements from jungle ingredients; it was canceled after one woman lost her nose to flesh-eating spiders.) Court documents attest that while rappelling down a mossy canyon, another participant, identified only as Jane Doe, heard what sounded like jazz rhythms being pounded out on coconut halves, followed by ecstatic moans and a regular slapping sound. As she pierced the forest canopy, a flash of blue caught her eye, revealing what appeared to be two exceptionally hirsute hominids, one spanking the other.
Could it possibly be the work of anyone else? Across the crumpled envelope was stamped the telltale mark of a basketball shoe, exactly the size (14) and brand (Cradidas, a Korean knockoff) favored by Mr. John Shenanigans. Putting two and two together, Circus Company decided that the public interest required the release of the tracks. We think you’ll agree.