Release Date : 14th Jan 2010
LabelCode : Cadenza 44
Format : 12″, digital
Si vous pensiez que vous pouviez mettre un doigt sur le son Cadenza détrompez-vous. Le label qui vous a offert « Orange Mistake », « Achso » et « La Mezcla » fait un nouveau bond avec Frivolous, signé tout récemment sur le label ; son visage ne devrait pas vous apparaître inconnu si vous suivez l’évolution de la house music depuis 8 ans car il est réputé pour ses excellents lives.
« C: My Consciousness » est l’hymne auquel vous ne vous seriez jamais attendu, sonnant comme quelque chose que vous n’espériez pas mais qui au final est tout ce que vous avez besoin. C’est, en d’autres termes, ce que prescrit le docteur. Frivolous (Daniel Gardner, un canadien exilé à Berlin) a toujours démontré un talent unique pour laisser infuser des rythmes qui frappent dans un cocktail joyeux de jazz, aux allures souvent big band. Ses productions (pour ~scape, Karloff et autres) ressemblent un peu à du Raymond Scott s’il était encore là, entre house et techno. « C: My Consciousness » n’est pas si différent : ces carillons vibrant et ces cuivres bon enfants accompagne une bassline mouvante et cinglée de bruits éparpillés. Mais dans une perspective Technicolor, ça ne termine jamais dans le domaine de cartoons ridicules. Connu pour brandir un téléphone récepteur au lieu d’un microphone dans ses shows, Frivolous nous emmène dans un refrain où nous serions chanteurs, nous touchant au plus profond de nous par ce message global qu’est celui de l’amour, et qui resterait de nombreuses journées dans nos têtes. Tous ensemble, dans un échange de clarté d’esprit et de réflexion.
Le remix de Reboot creuse dans l’essence la plus percussive du morceau, soulignant les congas et ajoutant des cymbales frétillantes, dans 9 minutes d’un groove imparable. Il reste dans l’esprit du morceau original et nous fait plonger au sein du rythme avant que la voix émerge. Avec quelques notes de Rhodes, dans le domaine du blues donc, une énergie circulaire domine le morceau qui n’est pas si évidente que ça à définir.
« River’s Fate », le morceau bonus, est le travail le plus à même de Frivolous, complété d’un rythme house avec des clarinettes, des basses cuivrées, un trombone quelque peu étouffé, et des voix syncopées, tout en oubliant pas une sorte de sitar. Il y a une certaine mélancolie balkanique dans cette mélodie, mais le groove du morceau ne peut pas nous rendre impavide. Il y a une certaine magie qui s’opère dans ce morceau. Mesdames et Messieurs, le seul et l’unique Frivolous.
If you thought you could put your finger on the « Cadenza sound, » think again. The label that’s brought you « Orange Mistake », Achso and « La Mezcla » switches it up once again with new signing Frivolous, a familiar face to anyone following house music’s irrepressible creative fringe over the past eight years also know for his excellent live acts.
« C: My Consciousness » is the anthem you never knew you were waiting for, sounding nothing like you expected but everything you needed. It is, in other words, just what the doctor ordered. Frivolous (Canada’s Daniel Gardner, today based in Berlin) has always displayed a unique gift for infusing jacking rhythms with a cocktail of big-band jazz, hypermodern jazz and plain old good humor. His records (for ~scape, Karloff and others) sound a little like you’d expect Raymond Scott’s might, if he’d been around for house and techno. » C: My Consciousness » is no different: it’s alive with bells and cheeky string vamps, New Years noisemakers and high-stepping bass lines. But for all its Technicolor glow, it never lapses into cartoonishness. Known for wielding a telephone receiver in lieu of a microphone in his live shows, Frivolous here treats us to a succinct sung/spoken refrain that goes right to the heart of that crazy thing we call love, and that’ll be sure to stick in your head for days. All together, it’s the perfect balance between light-heartedness and sober reflection.
Reboot’s remix digs into the percussive essence of the track, highlighting the congas and adding shimmying ride cymbals, streamlining the groove and stretching it out for nine delicious minutes. He stays true to the spirit of the original, though, sinking you deep inside the rhythm before the vocal hook finally emerges. Paired with bluesy Rhodes chords, it puts an unusually contemplative spin on a track that’s otherwise all about the forward motion.
Digital bonus « River’s Fate » finds Frivolous back at his tricks, complementing clean-lined house rhythms with clarinets, string bass, dubbed-out trombone, chopped-up vocal shots – and something that sounds an awful lot like a sitar – to unusually musical effect. There’s a sense of Balkan melancholy in the melody, but the track’s nimble, skipping groove leaves no room for moping. It takes a special kind of magic to craft music so odd, yet so familiar. Ladies and Gentlemen, the one and only Frivolous.
Myspace : www.myspace.com/frivolouslive
Website : www.cadenzarecords.com