Resopal Schallware

Resopal Schallware… Ce label nous semble moins être dans l’actu house & techno depuis quelques temps, mais il a néanmoins sorti plusieurs releases qu’il est bon de connaître. Originaire de Francfort (aujourd’hui basé à Berlin), c’est un sous label de Konvex | Konkav, tenu par le duo Elting Lieb. On démarre avec la 3e sortie, de 2002, par Billy Dalessandro. Ce producteur de Chicago est l’un des fondateurs du label Siteholder, où Jonas Sella d’Input Selector a signé l’an passé.

« Chido Way » est extrait du 6e album des allemands de Der Dritte Raum, sorti en 2005 sur Resopal Schallware. Le duo a démarré par la trance (leur premier album en 1994 sur Harthouse), et a touché un peu à tous les genres de techno, tout en gardant une vraie signature sonore. Un de leur titre le plus connu est le vite irritant « Swing Bop » sorti en 2008, qui n’est autre qu’une reprise de leur hit « Hale Bopp » de 1998.

« Endlich Wieder Unscharf » est extrait du 2e album de Misc, sorti en 2003 sur Resopal Schallware. Le duo de Cologne est connu pour ses morceaux assez minimalistes. Il ont essentiellement signé sur des labels comme Sender ou Klang Elektronik.

Jackmate est le boss de Philpot, mais il est surtout connu pour son alias Soulphiction ! The Prodigal Son est le nom de son 2e album d’où est tiré ce titre, sorti en 2003 sur Resopal Schallware.

Voici un joli morceau micro-housy du producteur berlinois Tilman Ehrhorn, extrait de son 2e album sorti en 2005 sur Resopal Schallware, 2 ans après son premier sur Mille Plateaux. Le bonhomme est touche-à-tout et joue aussi bien du saxophone dans des groupes de jazz qu’il produit des albums teintés de minimalisme, ambient, etc.

Le berlinois Falko Brocksieper est le fondateur de Sub Static et de Karloff. Ses morceaux sont ancrés dans le minimalisme, et sont la plupart du temps de grande qualité. « Romantic Odyssey » est un morceau plus calme, pas forcément destiné au dancefloor, extrait d’un EP sorti en 2003 sur Resopal Schallware.

Ah les vieux souvenirs ! Le « Glasshouses » d’Huggotron c’est un des nombreux tubes de la période ou on a bouffé de la minimal-techno jusqu’à en vomir… Le morceau reste sympathique même s’il n’est clairement pas dans les sonorités remises au goût du jour. Bon allez disons le, oui il a bien vieilli. Derrière Huggotron se cache John Dahlbäck ; le suédois a utilisé pas mal d’autres pseudos, Hug, Kaliber, il fait partie de Hugg & Pepp et d’autres duos. Aujourd’hui il ne produit malheureusement plus que des daubes infâmes, ce qui est bien dommage étant donné son potentiel.