Cette semaine on vous amène avec nous dans les méandres d’ESHU Records, label des génialissimes néerlandais Roger Gerressen, Jocelyn Abell, Ivano Tetelepta et Daniël Lekatompessy. On démarre avec la première sortie qui dévoile assez bien les facettes de leur musique, une dub techno minimaliste à la fois profonde et puissante.
Sys est un trio de néerlandais, composé de Sinan Alakus, Yasin Engwer et Steven Siwalette, qui signent là la quatrième release de Eshu Records. Seul ce dernier à signé deux autres morceaux, en collaboration avec Ivano Tetelepta.
Ici « Nocturnal » est remixé par l’un des fameux résidents du Berghain, Norman Nodge. Le morceau s’articule autour d’une basse acid, d’un synthé dub et d’un gimmick vocal. Prenant.
La troisième release de Eshu Records est signée Eshu, pseudo qui regroupe les boss du label, à savoir Roger Gerressen, Jocelyn Abell, Ivano Tetelepta et Daniel Lekatompessy. Sortie en 2012, on y trouve deux morceaux d’un genre de tech-house dubby, répétitive et obsédante, et un remix par Echologist dont on vous a déjà parlé, un king de la dub-techno, Brendon Moeller.
On écoute le premier morceau de l’EP, « MM », la version non remixée, qui groove à souhait, et qu’on imagine sans peine joué par pas mal de djs de la scène roumaine.
La cinquième release d’Eshu Records est un various, sorti en 2013. On y trouve notamment ce morceau à la rythmique proche du reggae-dub de Hakimonu, un israëlien du nom d’Asaf Ezra. Sa carrière de producteur est relativement jeune, puisque démarrée dans la deuxième moitié des années 2000.
Déjà d’un gros niveau, il monte son netlabel Hakimonu – aussi – en 2010, où il sort la plupart de ses productions.
Un artiste très peu connu mais à suivre, travaillant avec merveille des sonorités dub, micro, tout en retenue, minimalisme et deepness.
Un morceau plus techno cette fois pour le « Denial Of All Reality » de Mattias Fridell, sorti sur le deuxième various de Eshu Records en 2012. Mathias est suédois ; il signe son premier EP en 2004, et travaille depuis une techno élégante, souvent minimaliste et répétitive, parfois mentale.
« Cesium » est issu de l’EP « Chlore » sorti au début de l’année, et composé par les boss de Eshu Records. Un morceau minimaliste entêtant très fin.
Encore quelqu’un d’extrêmement talentueux qu’est le japonais Imugem Orihasam. Il démarre sa carrière en 2009 et travaille la techno sous toutes ses formes : ambient, dub, minimaliste, etc.
Ne connaissant pas le mauvais goût, il signe sur des labels aussi variés que Esperanza, Ilian Tape, Fragil ou Meander.
Il signe ici l’un des morceaux du various composant la deuxième sortie de chez Eshu Records.