Vous avez peut être déjà remarqué cet artiste dans nos pages ou plus récemment celles de Trax. Nous vous avions parlé de Skence à l’occasion de deux podcasts qu’il nous avait confectionné, et qui nous avaient tout particulièrement marqué.
Le Voyager EP sorti il y a quelques semaines en free download donne encore un aperçu de l’étendue de ses talents, et ce n’est pas peu dire.
Pourquoi encenser un artiste à ce point?
Non pas parce qu’il fait partie de nos amis nantais, mais parce qu’il dispose de cette aptitude à traverser les styles, ce qui nous a frappé dès la découverte de ses productions. Chaque nouveau morceau qu’on écoute de sa part nous renvoie au statut de simple auditeur, surpris et parfois désarçonnés face à tant de variations, densité et finesse à la fois.
Il nous nous fait revenirs aux origines de notre passion pour la musique, à savoir la surprise et l’étonnement d’une découverte constante, comme lorsque l’on aborde un nouveau genre musical à taton.
Attendez vous à des cascades de glitch à la Flylo, des rythmiques pleines de classe, des pistes vocales ramenées des sixties par failles spatio-temporelles, des atmosphères instrumentales émouvantes qui évoluent au sein d’arrangements complexes, sans jamais tomber dans le cliché… Sans oublier Calvin Davey, un Mc qui ne fait pas semblant…
Quand on se dit qu’il a un album dans les starting blocks, on ne peut que s’attendre à de nouveaux voyages, de Chennai à Shangaï, en passant par Saturne et le triangle des Bermudes, parce que c’est aussi ça Skence, la musique que vous n’aurez jamais l’impression d’avoir écouté auparavant.