Cette semaine on s’attaque à ~scape, label fondé par Stefan Betke aka Pole. Lancée en 1990, l’histoire aura tout de même duré 20 ans et réuni certains grands noms du paysage électronique comme Deadbeat, Stephen Beaupré, Daniel Bell ou Portable aka Bodycode. On commence avec le glitchy Rock In The Video Age du berlinois Jan Jelinek extrait de son premier et génialissime album « Loop-Finding-Jazz-Records » dont la cote tourne autour de 100e sur Discogs…
Chez Scape on est proche de la culture reggae, tout en étant emprunt de minimalisme et de textures synthétiques.
Le Montréalais Scott Monteith aka Deadbeat en est un parfait représentant, avec sa musique expérimentale délicate aux accents dub, minimal-techno ou ambient.
Son deuxième album (sur une dizaine) « Wild Life Documentaries » sort sur Scape en 2002. « A Dub For Akufen » qui en est extrait résume bien l’esprit, tout en étant un clin d’oeil à Marc Leclair aka Akufen, Horror Inc…
L’américain Joshua Kit Clayton est clairement pas le genre de mec qui trustent le haut des charts. Son truc à lui c’est une musique expérimentale, minimaliste, travaillée, pointue. On trouve trace de ses premières productions en 1998, et de ses signatures chez des labels tels que Mille Plateaux, Phthalo, Soul Jazz, ou encore Cytrax, son propre label.
En 1999 il sort son premier album « Nek Sanalet » et un EP « Nek Purpalet » dont est extrait « Kiatakkalett », tous deux chez Scape. Les morceaux sont un habile agencement de textures sonores pour des morceaux entre ambient, dub ou minimal-techno.
Mike Shannon, canadien, boss de Cynosure Recordings et de Haunt Music a aussi signé sur Logistic, Dumb-Unit, Wagon Repair, Plus 8 et d’autres.
Son premier disque sort en 2000, son premier album en 2002. En 2006 il sort le deuxième sur Scape, « Possible Conclusions To Stories That Never End ».
« Tears », très beau morceau acoustique, en est extrait.
Daniel Bell aka DBX, boss de Accelerate connu pour son tube Losing Control sort Star Child en 2003 sur la 4e compilation Staedtizism signée ~scape aux côtés de Deadbeat, Akufen ou encore Thomas Fehlmann. Cette fois point de « blips » ni de « bleeps » on est sur des rythmes plus lents qu’à son habitude dans une ambience adoucie.