Trois éditions au compteur nous partions à l’aveuglette des souvenirs pleins la tête. Nos deux trains attrapés de justesse on a fini par arriver sur le sol brestois programme tracé d’avance. Nous passions (mes compères d’Input Selector et moi) de 18h à 23h derrière les platines du Cabaret Vauban.
23h : déjà fini ?! Le temps de ranger nos disques, le Sonic Crew tenait déjà le public en haleine. Arno Gonzalez présentait ensuite son nouveau live en parfaite harmonie avec le vidéo plasticien Scouap. Non contre l’idée que Radio Slave soit remplacé (car bloqué à Berlin en raison de la Fashion Week) par Clement Meyer, nous étions tout de même curieux de voir s’il serait à la hauteur. Résultat : un set à la fois dark, fin et puissant, défi relevé !
Samedi. Lever difficile et macdo requinquant derrière nous, direction le Centre d’art Passerelle où jouaient quelques guests pour l’Apéro In Silencio. Le concept est original : prendre un casque pour écouter l’un des deux sets proposés dans ce cadre de fou. Quelques heures plus tard on arrive à la Carène après avoir loupé Valentin Stip et le début de Nicolas Jaar. Déçus par ce dernier dont les productions laissaient espérer un live plus élégamment amené, on est partis voir Mr Scruff. Et là, énorme claque ! Un set quatre platines tout aussi diversifié que de qualité. Alors que la petite salle se faisait retourner, celui qu’on attendait le plus commençait : François K. Si l’ensemble de son set techno était assez dantesque, on se serait cependant passé des bangers qu’il a pu jouer…
À l’ambiance parfaite de chaque année, on y ajoutera la gentillesse et l’accueil de toute l’équipe derrière le festival. Une belle première qui a réunit autour de 5000 festivaliers !
Mr Scruff @ Festival Astropolis Hiver, La Carène, Brest